Les bords de Meuse ont toujours été soumis aux divagations du fleuve, au point de pouvoir inonder toute la ville basse. En 1740 suite à un nouveau débordement de la Meuse, on entreprit de créer
une chaussée rehaussée empiétant sur les jardins de l’hospice Sainte Catherine, de manière à faire barrière aux eaux mosanes. Le public y trouvera naturellement prétexte à d’agréables promenades.
Aussi, aux débuts de la IIIe république, la ville rachètera une nouvelle portion des jardins de l’hospice, plantera de nombreux arbres et installera un kiosque à musique.
Aujourd'hui, une partie des arbres ont été coupés pour laisser place à un parking. Le kiosque, malgré un nouveau toit, subit le poids des années.
Le pont neuf, construit en 1690, permettait pour la première fois de faire communiquer le quartier avec le faubourg du pré, quartier soumis aux inondations et resté longtemps fort peu
fréquentable. Après que le quartier d'Anthouard soit englobé dans les fortifications de Vauban au XVIIIe, le nouveau quartier en ville-basse était ainsi accessible par le pont neuf. A gauche du
pont neuf, on pouvait voir l’hôpital St-Hippolyte créé en 1716. L’hôpital sera détruit pendant la grande guerre.
A l'emplacement de l'hôpital St-Hippolyte, on y trouve aujourd’hui l’actuelle église St-Sauveur, troisième du nom.